Posté par Christian Querou
Le commerce
des êtres humains est l’une des forme d’expression les plus anciennes de la
barbarie qui caractérise l’activité criminelle. Presque depuis toujours l’homme
a considéré son semblable comme un objet ainsi qu’un moyen pour lui permettre
d’augmenter sa puissance, sa richesse matérielle ainsi que pour satisfaire ses
plaisirs.
Aujourd’hui,
plus que jamais la conscience humaine nécessite le respect et la dignité. C’est
pour cela que nous devons placer véritablement au centre de nos préoccupations tout
ce qui concerne la sauvegarde de l’humanité de la personne humaine. Le commerce
des êtres humains est la principale source de la prostitution, du travail clandestin,
de l’exploitation sexuelle des mineurs ainsi que du trafic des organes. Le
trafic humain contemporain permet aux armées ou milices de par le monde, d’utiliser
des enfants soldats, pour participer contre leur gré à des conflits armés et
des atrocités tout cela afin d’aider des dictateurs ou des mafias à conquérir
le pouvoir. Il est la source des activités criminelles qui ne pourraient
exister que par l’asservissement des femmes ainsi que des hommes nécessaires à
leur développement. S’il s’agit d’une pratique plutôt ancienne, elle continue à
se développer de notre temps dans des régions du monde où le chaos et la
pauvreté règnent ainsi que partout encore où les valeurs démocratiques sont
ignorées.
Toutefois,
il faut également prendre conscience du fait que la traite des êtres humains est
surtout une solution « commerciale » aux besoins des sociétés occidentales. Il
faut savoir que les différentes filières de trafic d'organe ou encore de traite
des enfants pour des besoins d’adoption sont la raison d’être des marchés destinés
à satisfaire des besoins des sociétés occidentales, ce qui pourrait l’être
autrement si l’on menait des actions dans ce sens. On constate également que le
trafic humain est un facteur très important entrant en jeu pour la
déstabilisation de la démocratie. Où que nous soyons dans le monde, nous avons tous
une part de responsabilité. Cela ne sert à rien de penser que nous pouvons combattre
ce phénomène en menant uniquement des actions à l’intérieur de nos états ou de
nos continents, seule une action globale pourra enrayer ce fléau.
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