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mercredi 27 juin 2012

Les Emirats Renforcent La Lutte Contre La Traite des Etres Humains

Posté par Christian Querou

Le Bureau du Haut Commissariat aux droits de l’homme se félicite des efforts des Emirats permettant d’offrir des refuges pour les femmes et les enfants et une assistance psychologique et juridique aux victimes de la traite des êtres humains.

Lord d’une réunion avec Sarah Shuhail, CEO de Shelters, Mme Youla Haddadin, conseillère pour la lutte contre la traite du Bureau pour les droits de l’homme, rappelle les efforts des Emirats dans ce domaine et la reconnaissance de l’ONU. Selon la responsable, les Emirats devancent de nombreux pays en termes de mesures législatives et institutionnelles visant à lutter contre la criminalité transnationale. 

 Sarah Shuhail était à Genève pour des réunions périodiques du Conseil des droits de l’homme, informant les participants de l’expérience des Emirats dans la lutte contre la traite des êtres humains.

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mardi 26 juin 2012

‘Les Restaurants Wendy’s Impliques Dans La Lutte Contre La Traite des Etres Humains

Posté par Christian Querou

Les restaurants Wendy’s des Bahamas et de Nassau s’impliquent dans la lutte contre la traite des êtres humains. Depuis, le 11 mai dernier, les repas sont servis sur des plateaux portant des informations sur la traite des personnes.

Cette initiative est une collaboration entre UN.GIFT, l’Équipe nationale d’intervention sur la traite humaine (Bahamas National Trafficking-in-Persons Task Force) et les restaurants Wendy’s des Bahamas. Durant cette campagne, tous les restaurants Wendy’s des Bahamas et de Nassau serviront les repas sur ces plateaux. Les plateaux expliquent les différentes formes de traite : exploitation sexuelle, travail forcé, exploitation des enfants et servitude. Un numéro de téléphone de référence (police et centre de crises) permet de référer et dénoncer les cas de traite.

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lundi 25 juin 2012

Le trafic d’organes et l’esclavage moderne

Posté par Christian Querou

La recherche médicale a montré que les greffes d’organes augmentent la durée de vie et les chances de rémission des patients ayant eu un ou plusieurs organes endommagés. Pourtant, il n’est pas du tout aisé d’obtenir des organes chez des donneurs décédés, et encore plus de se les procurer à partir de donneurs vivants, la pratique est extrêmement limitée et strictement réglementée en occident. Ne serais ce qu’en Europe de l’Ouest, plus de 120 000 patients sont souvent en dialyse, et environs 40 000 patients sont en attente pour une greffe de rein. Du fait des pénuries chroniques d’organes, environs 15 à 30% des personnes inscrites sur les différentes listes d’attente de greffe meurent avant de pouvoir bénéficier d’une greffe. Le délai pour l’obtention d’une greffe varie selon les pays est d’environ 3 ans en Europe, et s’allonge au fur et à mesure des années.

Le trafic d’organes

Des hommes, femmes et même des enfants sont vendus tels des pièces détachées afin de répondre à la demande du marché. Les riches patients dont l’état de santé nécessite des transplantations d’organes en sont les principaux bénéficiaires. Il s’agit d’un trafic qui rapporte beaucoup d’argent et qui est organisé par des réseaux de crime organisé qui sont souvent liés au trafic de drogue ainsi qu’à la traite des êtres humains pour le compte des filières de prostitution.

Comment combattre le fléau ?

Selon les criminologues, le trafic d’organes tout comme la traite d’êtres humains ainsi que le trafic de drogue est motivé par la demande. L’Europe de l’Est, l’Asie et l’Afrique ne peuvent eux seuls assumer la charge de lutter contre ce genre de criminalité. Les nouvelles tendances observées pour certains pays d’Europe de l’Ouest pour des lois plus laxistes, qui autorisent plus aisément les dons d’organes par des donneurs vivants même n’ayant aucun lien de parenté avec les receveurs, soulèvent d’importantes inquiétudes pour ce qui est des abus pouvant en résulter. Il est donc crucial d’adopter des législations plus contraignantes qui pour autant tiennent compte des droits des personnes en attente de transplantation aussi bien au plan national que au plan international.

mercredi 20 juin 2012

Les enfants soldats, des victimes de la traite des êtres humains contemporains


Posté par Christian Querou
De nombreux textes internationaux proscrivent le fait de recruter et d’utiliser des enfants soldats, toutefois aucun d’entre eux ne donne une définition claire. C’est à partir des « principes de Paris » rédigés en février 2007 qui permettent de préciser la définition ainsi que la notion de « enfant soldat ». On appelle enfants soldats, les garçons ainsi que les filles ayant moins de 18 ans et qui sont embauchés ou employés illégalement par des groupes armés (structures militaires non officielles) ainsi que des forces armées (structures étatiques). Et cela, quelque soit l’activité exercée par ces enfants.

L’origine du phénomène

Le fait d’utiliser des enfants dans les conflits armés ne constitue pas vraiment une nouveauté. En effet, il s’agit d’un phénomène aussi vieux que la guerre elle-même. Mais cela a pris beaucoup d’ampleur à partir du début des années 1990, surtout grâce au développement du trafic des armes légères ainsi que l’apparition ou le développement de nombreux conflits armés sur le continent Africain, Asiatique, Européen ainsi que en Amérique du Sud. On estime à 300 000 le nombre d’enfants soldats de par le monde.

Le profil des enfants soldats

Il n’existe en fait pas un profil type qui caractérise les enfants soldats. On en dénombre pratiquement autant de garçons que de filles. Ainsi, pour des pays tels que l’Angola,  le Congo ou encore le Libéria, les enfants sont dans certains cas recrutés dès qu’ils ont 7 ans. Les plus âgés parmi ces recrues enfants soldats, sont employés en tant que combattants, personnel médical, porteurs, cuisiniers, ou encore domestiques; on assigne les autres à des tâches d’espionnage ou de messagers. Certains sont aussi victimes d’exploitation sexuelle, c’est surtout le cas des filles. On ne considère donc que les enfants soldats ne se limitent pas seulement à ceux qui portent des armes. Il n’y a pas un parcours type pour les enfants soldats. Certains, le deviennent suite à des enlèvements, comme c’est le cas en Ouganda ou en République Démocratique du Congo. D’autres le deviennent du fait de circonstances qui les poussent à rejoindre des groupes armés.

mardi 19 juin 2012

Plaidoyer pour la lutte contre le trafic humain contemporain

Posté par Christian Querou

Le commerce des êtres humains est l’une des forme d’expression les plus anciennes de la barbarie qui caractérise l’activité criminelle. Presque depuis toujours l’homme a considéré son semblable comme un objet ainsi qu’un moyen pour lui permettre d’augmenter sa puissance, sa richesse matérielle ainsi que pour satisfaire ses plaisirs.

Aujourd’hui, plus que jamais la conscience humaine nécessite le respect et la dignité. C’est pour cela que nous devons placer véritablement au centre de nos préoccupations tout ce qui concerne la sauvegarde de l’humanité de la personne humaine. Le commerce des êtres humains est la principale source de la prostitution, du travail clandestin, de l’exploitation sexuelle des mineurs ainsi que du trafic des organes. Le trafic humain contemporain permet aux armées ou milices de par le monde, d’utiliser des enfants soldats, pour participer contre leur gré à des conflits armés et des atrocités tout cela afin d’aider des dictateurs ou des mafias à conquérir le pouvoir. Il est la source des activités criminelles qui ne pourraient exister que par l’asservissement des femmes ainsi que des hommes nécessaires à leur développement. S’il s’agit d’une pratique plutôt ancienne, elle continue à se développer de notre temps dans des régions du monde où le chaos et la pauvreté règnent ainsi que partout encore où les valeurs démocratiques sont ignorées.

Toutefois, il faut également prendre conscience du fait que la traite des êtres humains est surtout une solution « commerciale » aux besoins des sociétés occidentales. Il faut savoir que les différentes filières de trafic d'organe ou encore de traite des enfants pour des besoins d’adoption sont la raison d’être des marchés destinés à satisfaire des besoins des sociétés occidentales, ce qui pourrait l’être autrement si l’on menait des actions dans ce sens. On constate également que le trafic humain est un facteur très important entrant en jeu pour la déstabilisation de la démocratie. Où que nous soyons dans le monde, nous avons tous une part de responsabilité. Cela ne sert à rien de penser que nous pouvons combattre ce phénomène en menant uniquement des actions à l’intérieur de nos états ou de nos continents, seule une action globale pourra enrayer ce fléau.

lundi 18 juin 2012

Comment se mène la lutte contre la traite des humains ?


Posté par Christian Querou

De nos jours, la lutte contre le trafic humain contemporain est principalement menée par la société civile, les  États ainsi que la communauté internationale dans son ensemble surtout par le biais de l’Organisation des Nations Unies et de ses différentes institutions. Cette dernière joue un rôle essentiel dans la mobilisation des États pour lutter contre le fléau, ce qui se traduit par l’évolution du concept ainsi que des législations nationales et internationales allant dans ce sens.

L’action de la communauté internationale


Au cours du mois de février 2007, l’Organisation des Nations Unies a organisé à Vienne (Autriche), le tout premier Forum international pour la lutte contre le commerce des êtres humains, le principal  objectif de ce congrès était de mener des campagnes pour la coordination des actions à entreprendre. Ce fut l’un des évènements marquant l’Initiative mondiale contre le trafic (UN.GIFT2 ) qui a été lancée à partir de mars 2007 l’ONUDC (organisme onusien en charge de la lutte contre les crimes) en partenariat avec d’autres agences onusiennes, telles que l’Unicef et l’Organisation Internationale du Travail (OIT). L’évènement connut la participation de cent seize pays. Même si la coopération internationale apparaît être l’unique moyen de répondre à ce crime transnational, il n’en demeure pas moins vrai que la coopération régionale est un moyen très efficace de répondre aux préoccupations concrètes des nations en améliorant leur capacité combattre le phénomène. Ainsi, pour atteindre son principal objectif consistant à sauvegarder et à protéger les droits de l’homme, le Conseil de l’Europe a rédigé une Convention européenne portant sur le trafic humain contemporain qui entra en vigueur le 1er février 2008. Le but visé par la convention est d’être encore plus précise que le protocole des Nations unies par une action globale qui inclut la prévention, les procédures judiciaires à l’encontre des trafiquants ainsi que la coopération internationale.

Les difficultés rencontrées


S’il existe de nos jours une véritable dynamique contre la traite, cependant il ya encore beaucoup d’obstacles dues en autres au fait que tous les Etats ne luttent pas efficacement contre le fléau. En Europe par exemple, malgré les mesures prises par l’Union européenne, les législations varient encore d’un Etat à l’autre.

mercredi 13 juin 2012

Traite Des Etres Humains: La France Appelle a la Ratification de la Convention de Palerme

Posté par Christian Querou

Pour célébrer le cent cinquantième anniversaire de l’abolition de l’esclavage, la France avait décidé en 2006 d’instaurer une journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, le 10 mai. La France commémore aujourd’hui ces mémoires et rappelle que de nombreuses personnes sont encore victimes de la traite et réduites aux pires formes d’exploitations, partout dans le monde. La France reste pleinement engagée dans la lutte contre ces formes modernes de l’esclavage.

Le ministère des Affaires étrangères et européennes et son réseau diplomatique organisent plusieurs événements pour sensibiliser la société civile à l’actualité et à l’universalité de ce fléau.

L’Ambassadeur pour les droits de l’Homme, M. François Zimeray, représente le ministère des Affaires étrangères et européennes à la cérémonie officielle qui se tient aujourd’hui au Jardin du Luxembourg, sous le haut patronage du Président de la République.

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